N°52 — 15 novembre 2021

Où en est-on ?

Cette lettre hebdomadaire va être axée sur la présentation notre voyage en Sicile occidentale. Il aura lieu du 13 au 20 mai 2022.

Les deux conférences que nous vous avons proposées ce mois de novembre ont concerné, la semaine dernière, les temples grecs de Sicile et, la semaine prochaine, la Palerme arabo-normande et les cathédrales de Cefalú et Monreale, inscrites au patrimoine de l'UNESCO en 2015.

 

Mardi 23 novembre, à 18 heures, dans la salle Érasme (Maison des associations), Jean-François BRADU nous proposera une conférence sur LA SICILE "ARABO-NORMANDE" (XIe - XIIe siècle).


Présentation.

 

L'Atelier de lecture : En tournant les pagespermet de découvrir les œuvres des auteurs italiens contemporains traduites en français. Il se réunira aussi mardi 23 novembre à 17 h. à la Maison des associations.

 

Une page de notre site web vous donnera dorénavant un maximum d'information sur ce voyage :

Voyage de l'ACORFI en Sicile occidentale
du 13 au 20 mai 2022

Nos activités sur le web

 

Vous pouvez télécharger le programme des conférences de l'actuelle saison. Il est au format PDF, donc, il est prêt à être imprimé.

Programme des conférences la saison 2021-2022

 

Notre site web permet d'accéder à toutes nos activités sur Internet.

Vous pouvez y retrouver un diaporama sonorisé de chacune des deux conférences que nous vous avons présentées depuis la rentrée :

 

Ouvrons nos yeux et nos oreilles…

 

Bien sûr la sortie d'un film de Nanni Moretti (Tre piani ou Le pacte) ne passe pas inaperçue, je vous la rappelle tout de même. La bande annonce.

 

Les quatre premiers jours de notre séjour de mai 2022 nous serons logés à Sciacca, au sud de la partie occidentale de la Sicile. Si vous avez huit minutes à accorder à une vidéo, nous vous recommandons : À Sciacca, l’Atlantide sicilienne - Invitation au voyage une émission diffusée sur ARTE, le 22/04/2021.

Sur le littoral ouest de la Sicile, la ville de Sciacca et son port de pêche sont bordés par la Méditerranée, faisant face aux côtes d’Afrique du Nord. Au XIXe siècle, un étrange phénomène révèle au large de la ville une île jusqu’alors inconnue...

 

Une passionante émission d'ARTE : LE VENTRE DE PALERME, Le marché de Ballaro (durée : 44 minutes) a été diffusée mardi dernier, il est possible de la retrouver en replay, par ici.
[si vous préférez voir cette émission, en direct sur ARTE, elle repassera samedi 20 novembre à 11:40]

Dans les étroites ruelles de Palerme s'étend le plus grand marché de la ville, le Ballaro. En flânant entre les étals, le visiteur découvre la diversité des produits issus de l'agriculture sicilienne : des montagnes de fruits et légumes côtoient d'appétissantes spécialités à base de poisson grillé ou de viande.

L’influence arabe se fait sentir dans la manière dont les marchands attirent les chalands : leur chant porte même un nom, l'abbanniata. Dans cet épisode, le frère Mauro présente les délicieuses aubergines qui poussent dans son potager ; Andrea Martini nous convie à une cueillette de fenouil sauvage ; Matteo Sanfilippo nous fait découvrir la pêche au lamparo ; et le pâtissier Cristian Trentacoste livre la recette de la cassata, un gâteau à la ricotta et aux fruits secs.

 

Un peu de lecture avec Luigi Pirandello, prix Nobel de littérature et sicilien (Agrigente 1867 - Rome 1936). Il proposa un recueil de nouvelles intitulé Vieille Sicile, que vous pouvez lire en ligne, ou acquérir chez votre libraire préféré.

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Luigi Pirandello. On ne peut comprendre l'auteur des Six personnages en quête d'auteur qu'en se reportant à ses origines siciliennes. Les Siciliens de Pirandello ne sont pas moins impulsifs que ceux de Cavalleria Rusticana mais cette soudaineté qu'ils apportent dans l'action, ils l'apportent aussi dans la pensée. Ils pensent aussi vite qu'ils agissent, ils sentent aussi vite qu'ils pensent. On les voit passer instantanément du rire aux larmes, de la colère à la pitié et à l'attendrissement, de la fureur à l'ironie. Toutes les nouvelles rassemblées dans ce recueil témoignent de ce souci et de ce don. Elles dévoilent aussi une île hantée par les récits entendus dans son enfance à Agrigente, tout le paganisme foncier des fils de la Grande-Grèce, leur besoin d'union avec la nature, leur joie de vivre et de railler. Mais parler de régionalisme serait cependant une erreur. Si on trouve bien dans ces nouvelles, à travers la variété des images et du ton, la culture, les coutumes et la sensation charnelle de la "Vieille Sicile", on observe aussi la présence d'une nature immortelle qui n'épuise jamais ses réserves de vie, et la dramaturgie qui s'est édifiée à la suite s'ouvre à la partie divine du personnage et à la consolation spirituelle.

 


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